Un photographe, ç’est sensible. C’est sensible au beau, au moche, à l’injustice et à toutes ces choses qui font que nous sommes fait de chair et de sang.
Hier, je suis allé voir le dernier film de Hayao Miyazaki « le vent se lève ». Pour ceux qui ne connaissent pas, Hayao Miyazaki est ce génial réalisateur Japonais qui à réalisé 11 chefs d’oeuvre de cinéma d’animation. « Le vent se lève » est le onzième et dernier long métrage de cet homme.
Bon, il est dur de résumer un film et, surtout, d’expliquer pourquoi on est tombé « en amour » avec ce film (comme disent les Québécois). Il est d’autant plus dur d’expliquer pourquoi on à pleuré durant ce même film. C’est trop personnel. Chacun en retire ce qu’il veut ou peut en retirer.
Courez voir ce film. Il est simplement beau. Il est tout en longueur (plus de 2 heures pour un film d’animation, cela n’est pas courant) mais de cette longueur toute Japonaise faite de paix, de beauté et de contemplation. Le film est dur également car il évoque la deuxième guerre mondiale, la perte d’un être cher ou encore le choix d’un Japonais entre son devoir et son amour.
Merci Monsieur Miyazaki pour ce dernier chef d’oeuvre. Merci pour ces larmes versées.